Ce 25 avril, Jean-Noël Gillard, conseiller communal DéFI à Charleroi, interpellait le bourgmestre sur l’insécurité grandissante à Charleroi au Conseil communal. En effet, depuis de très nombreuses années, la Ville répète qu’elle souhaite baisser significativement le taux de criminalité. Or, force est de constater que si on peut observer certaines baisses ponctuelles (vols à domicile), elles sont souvent contrebalancées par des augmentations dans d’autres domaines infractionnels. Conclusion ? Les citoyens carolos n’ont jamais pu observer une baisse notable de la criminalité.
Pour notre conseiller, le problème est visible notamment par les montants alloués à la zone de police au travers de la dotation communale : « Les fonds affectés n’ont eu de cesse d’augmenter pour un nombre d’habitants restés relativement stables au travers du temps. En d’autres termes, la zone de police coûte de plus en plus cher aux carolos sans pour autant bénéficier de résultats significatifs et durables. Et ce n’est pas tout, depuis la fin des mesures de confinement, nous constatons un fort sentiment d’insécurité dans le chef de nos concitoyens. Les témoignages qui nous parviennent sont nombreux. Les mesures prises ces dernières années ne suffisent manifestement pas à offrir aux Carolos les garanties d’une Ville “secure” où il fait bon vivre. Ce sont tous nos quartiers qui sont concernés par cette gangrène ! »
La proposition de la Ville : Créer une direction de la coordination de sécurité, c’est-à-dire un « ministère communal de l’Intérieur ». Objectif : confronter les diagnostics et les ressentis dans différents domaines. A cette proposition, Jean-Noël Gillard répond favorablement à l’initiative mais complète : « Je pense que tous les acteurs doivent être invités au débat sur la sécurité. Reconnecter le citoyen avec l’agent de police est une bonne chose également mais il ne faut pas sous-estimer le lien que peuvent apporter les commerçants. Ils jouent un rôle de contrôleur social important. »