Le conseiller communal Daniel Soudant a décidé de quitter le MR pour rejoindre le parti DéFI. Il siégera donc désormais sous la bannière amarante, aux côtés de Rosario Gagliano, au conseil communal de Châtelet.
« Je suis un libéral authentique », commente Daniel Soudant qui a donc choisi de quitter le MR. « Si certains ont mal à leur parti, moi, j’ai très mal à mon libéralisme. J’ai donc longuement réfléchi et aujourd’hui, pour moi, le seul parti qui représente le solidarisme qui m’est cher, c’est DéFI. »
Un vrai choix basé sur le partage des valeurs pour ce Bruxellois d’origine pour qui la politique a toujours occupé une grande partie de sa vie. « J’ai rejoint les jeunesses libérales en 1978 et en-dehors d’une pause liée à mon travail et à sa déontologie (journaliste de 1981 à 1998), j’ai toujours été membre du MR. »
A Saint-Gilles, il a été conseiller et vice-président du CPAS de 2007 à 2015. En 2016, il quitte la région bruxelloise pour Châtelet où il sera tête de liste aux élections communales de 2018 et élu conseiller communal.
Rosario Gagliano, conseiller communal DéFI à Châtelet, également président de DéFI en province du Hainaut, se réjouit de l’arrivée de Daniel Soudant : « Nous serons désormais deux pour mener une opposition constructive au sein du conseil communal. Son arrivée est aussi un signal fort pour notre section à Châtelet, un vrai coup de boost pour continuer nos actions et notre développement. »
« C’est avec plaisir que nous accueillons Daniel Soudant parmi nous », poursuit Pascal Goergen, président de DéFI Wallonie et échevin à Grez-Doiceau. « En Wallonie, la visibilité de DéFI et les valeurs que nous portons se construisent jour après jour grâce au travail sur le terrain de nos 75 élu(e)s et de nos sections locales, comme celle de Châtelet. C’est ce travail de maillage et cette proximité avec le citoyen qui amène de plus en plus de nouveaux membres à nous rejoindre. »
Pour François De Smet, président de DéFI : « Daniel est un libéral social authentique. C’est aussi un ami. Je suis donc touché politiquement, mais aussi personnellement par son choix. Au-delà de son poids politique, son expertise et son expérience seront précieuses.
Je voudrais aussi, avec cette nouvelle arrivée, lancer un message aux orphelins du libéralisme social : à tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans une ligne conservatrice et droitière qui ne cesse de s’affirmer depuis des années; à tous ceux qui ne pensent pas, par exemple, qu’on peut louer la cohérence des idées d’un polémiste d’extrême droite; à tous ceux qui recherchent un lieu où les valeurs progressistes et sociales sont primordiales; qu’ils sachent qu’il existe une alternative, et que cette alternative s’appelle DéFI. »